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Congo. Le Général Jean Marie Michel MOKOKO aurait-il constitué un gouvernement parallèle de transition ?

Publié par Jean de Dieu MOSSINGUE sur 30 Mars 2016, 02:14am

Congo. Le Général Jean Marie Michel MOKOKO aurait-il constitué un gouvernement parallèle de transition ?

Jean Marie Michel MOKOKO a initié l’initiative de la "ville morte" qui a été parfaitement suivie et respectée par la plus grande majorité de la population. Cette journée a démontré que le Général Jean Marie Michel MOKOKO et l’opposition congolaise ont recueilli largement la plus grande majorité des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle du 20 mars 2016.

Pratiquement tous les congolais sont restés chez eux. Denis Sassou N’GUESSO qui voulait vérifier de lui-même ce qui s’est passé sur le terrain, a été obligé d’entrer dans les bureaux pour retrouver du réconfort chez quelques partisans qui sont allés l'y attendre. Les congolais ont démontré qu’ils avaient besoin d'ouverture et de profonds changements dans la vie politique nationale.

Le Général Jean Marie Michel MOKOKO semble s’être proclamé Chef de l’État intérimaire et aurait formé un gouvernement de transition, selon la presse en ligne et les réseaux sociaux. Il aurait pour cela désigné Guy Brice Parfait KOLELAS au poste de Premier ministre, en réponse au coup d’État électoral perpétré par le président sortant Denis Sassou N’GUESSO.

Pour nous, la meilleure solution est le recomptage des voix issues des urnes par des experts neutres, à défaut d’une reculade spectaculaire de la partie adverse.

Cependant, sans le deuxième tour, pour éviter le statut quo, la transition politique comme nous l’avons souvent soutenu est une solution idéale pour faire pression et pourrait permettre à réaliser un audit global des structures de l'appareil d’État et faire évoluer positivement le système politique. Il ne s’agit pas seulement de restaurer la démocratie, mais aussi de comprendre, sans tronquer la lecture des faits, toutes les raisons qui ont conduit à la déviance.

Les États Généraux de la Nation devraient non seulement faire le bilan de la gestion du régime de Denis Sassou N’GUESSO, mais aussi celui de Pascal LISSOUBA, afin de remettre le système politique sur les rails, sans retomber dans les travers de la bêtise et reproduire les erreurs du passé.

Cependant, la constitution d’un tel gouvernement de transition doit être le reflet de la volonté manifeste de cimenter l'unité nationale et ne peut pas se limiter au réseau du Général MOKOKO ou d'autres hommes politiques, car il s’agit de l’avenir et de la vie d’un pays et non pas seulement de celui d’un clan ou d’un groupe de personnes qui se connaissent, se congratulent, se rendent des services et s'accaparent de l'essentiel des ressources nationales. Car l'Etat ne peut pas être dirigé par un club d'amis ou une entente entre quelques ethnies privilégiées.

Il ne faudrait pas que pour accéder à l'emploi ou à des postes de responsabilités, remporter des appels d'offres, accéder à des marchés publics ou privés ou autres services, que l'on soit nécessairement parrainé par un réseau quelconque ou passer par une cour de charognards ou autres prédateurs ou encore de serpents vénimeux pour rencontrer un responsable ou un Chef d'Etat. Il doit y avoir des mécanismes simples d'accession, transparents et clairs..

Les bonnes compétences doivent être trouvées dans le vivier des talents nationaux, sur toute l'étendue du territoire et c’est cela aussi le rôle d’un vrai leader politique qui veut que la transition réussisse et impulser un vrai changement dans les mentalités, les habitudes, les comportements et les agissements. Il doit scruter l'horizon le plus lointain possible et faire participer et rassurer toutes les composantes de la Nation, sans exclure, afin que les résultats ou les décisions soient acceptés par tous et ne soient pas contestés pour vices à un moment donné.

Le système politique congolais a longtemps ignoré l’existence de certains congolais et de nombreux talents, dont ceux de la diaspora qui doivent « mendier » pour être reconnus. Ils sont négligés et ne peuvent pas par exemple voter, ni se présenter aux différentes échéances électorales, ni obtenir un passeport facilement, ou encore être recrutés en dehors des réseaux structurés autour du pouvoir.

Le gouvernement de la Nation ne doit pas être instrumentalisé par l'étranger et il doit être l'expression de la volonté du peuple. Il doit être au service de tous. Il faudrait que la constitution du gouvernement établisse l’équilibre dans la société, sans surreprésentation de parties privilégiées. Toute la nation doit s’y retrouver, sans que ne transparaisse un certain accaparement des attributs du pouvoir ou des ressources et richesses communes par certains.

Nous l’avons assez reproché aux gouvernements précédents, pour accepter ou laisser se reproduire de nouvelles injustices. Cette ère est révolue. Certaines régions comme Pointe-Noire (N’DJINDJI sur mer) et le Kouilou ayant un poids démographique et économique élevé dans le budget national, doivent avoir aussi une forte représentativité dans un tel gouvernement, tout comme Brazzaville (M’FOA), Owando, Ouesso, Dolisie (Loubomo) et autres localités du pays. C'est ainsi qu'on conforte la paix et l'unité nationale.

Car il serait inconcevable que certaines localités comme Pointe-Noire avec le Kouilou qui ont pesé lourd pour le scrutin, ne soient pas très bien représentées au niveau gouvernemental et national, fut-il encore pour l'instant fictif. Un président est élu en fonction du nombre des voix obtenues dans les urnes au niveau national. Et ce sont les décideurs du moment qui imprimeront la ligne directrice à suivre et édicteront avec l’assemblée du Collège de la transition, la nouvelle feuille de route de la Nation.

Jean de Dieu MOSSINGUE

 

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Voici la supposée proposition de gouvernement diffusée dans la presse en ligne par Jean Marie Michel MOKOKO et son équipe.

Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Guy Brice Parfait Kolélas, Porte-Parole du Gouvernement,

1) Ministre des Affaires Étrangères en charge du Co-Développement : Charles Zacharie Bowao,

2) Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé de la Souveraineté Nationale : Pascal Tsaty Mabiala,

3) Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l'Etat : Claudine Munari,

4) Ministre de la Condition Féminine : Madame Emilienne Lékoundzou,

5) Ministre de l'Intérieur : Serge Blanchard Oba,

6) Ministre de l'Agriculture, de l'Élévage et de la Pêche : Antoine Oyabi,

7) Ministre des Hydrocarbures et de l'Energie : Benoit Koukébéné,

8) Ministre des finances : Samuel Badinga,

9) Ministre de l’Écologie, des Eaux et Forêts : Albert Bella,

10) Ministre de l’Éducation Nationale : Eugène Fernand Loubelo,

11) Ministre du Commerce : Arnaud Milongo,

12) Ministre de la Communication et des Télécommunications : Marc Mapingou Mitoumbi,

13) Ministre des Congolais de l’Étranger : Jean Noël Mabiala,

14) Ministre des Travaux Publics et des Grands Travaux : André Okombi Salissa,

15) Ministre des Affaires Sociales : Etienne Mokondji Mobe,

16) Ministre de l’Économie, du Budget et de la Planification : Mabio Mavoungou Zinga,

17) Ministre de l'Industrie, des PME-PMI et du Secteur Privé : Clément Miérassa,

18) Ministre du Travail : Aimé Bedel Eyengue,

19) Ministre de la Culture, des Arts, Chargé du Tourisme et des Loisirs : Alain Mabanckou,

20) Ministre de la Santé et de la Population : Michel Ondongo Mpandi.

 

Cette liste sera complétée dans les prochains jours.

 

Fait à Brazzaville, le 28 mars 2016

 

Jean Marie Michel MOKOKO, Président de la République

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