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La constitution du 20 janvier 2002 du Congo-Brazzaville a des lacunes certaines qu’il faut tôt ou tard corriger

Publié par Jean de Dieu MOSSINGUE sur 14 Mai 2015, 21:14pm

La limitation des mandats n’est pas un problème pour les vrais démocrates, car il est possible de respecter la constitution et se représenter tôt ou tard si les forces physiques, les conditions mentales et les capacités intellectuelles le permettent, on l’a vu dernièrement au Nigeria avec le retour triomphal de l’élu au poste de Président de la République Muhammadu Buhari le plus démocratiquement possible, après une première expérience calamiteuse interrompue brutalement et une longue traversée du désert. Ce n’est pas parce qu’une constitution a été approuvée, qu’elle est exempte d’imperfection au regard des conditions qui l’ont généré, juste au sortir d’une guerre civile fratricide et sanglante, rédigée et orientée selon les désidératas des vainqueurs, bien après celles qu’il y a eu entre 1992 et 1997 entre les partisans de Bernard Kolélas et ceux de Pascal Lissouba.

Parmi les questions tronquées, on trouve par exemple celle de l’âge qui n’a aucun sens au regard de ce qui se fait dans d’autres cieux, même si comparaison n'est pas raison, ainsi que celle des congolais de l’étranger qui n’ont jamais voté depuis 2002 alors que le régime de Pascal Lissouba l'avait initié, et à qui on impose la résidence au Congo de deux ans pour se présenter à l’élection présidentielle, alors que les conditions sécuritaires sont défavorables et sujettes à caution pour que soit menée une vraie action politique libre et démocratique d'opposition, au regard des intimidations et arrestations multiples, ainsi qu'aux fomentations d’affaires ou à la confiscation de la parole ou de l’écrit des journalistes trop inquisiteurs ou fouineurs. Il faut certes accepter de respecter la Constitution, mais il faut également envisager de la revisiter pleinement dans les plus brefs délais de fond-t-en comble, afin d’y apporter les amendements et améliorations nécessaires. La durée des mandats à sept ans est trop longue et mérite également d’être revue, afin de la réduire à cinq ans.

Il n’est pas possible d’empêcher tout changement positif dans les actes qui régissent la vie ou le fonctionnement d’une société. Car les positions défendues dans l’article en lien ci-dessous sont anachroniques, archaïques et approuvées par ceux qui profitent des bienfaits et avantages octroyés par le régime en place et veulent par tous les moyens faire perdurer les injustices qui les arrangent, en manipulant les populations et en profitant de certaines de leurs faiblesses. Car ces personnes refusent le progrès et encouragent la bêtise humaine qui vise à amplifier les injustices dans la société et à les perpétuer. Tous ceux qui prennent de telles positions sont en réalité celles qui profitent largement des avantages du système tel qu'il est constitué et souhaitent les conserver malicieusement à tout jamais, en usant de la ruse et d’astuce en astuce. La paix actuelle tant vantée est très relative et n’existe que par la peur incrustée dans les esprits des congolais, suite aux affres et atrocités vécues dans les différentes guerres passées qui leur avaient été imposées. Il peut y avoir un certain progrès économique, mais en même temps cela n’exclut pas l’existence d’une corruption généralisée et surtout localisée dans le camp des profiteurs qui gravitent autour du pouvoir et ruinent inexorablement le pays.

Le clan et ses obligés ont confisqué les ressources et les richesses du pays, Okombi SALISSA et quelques autres ne font-ils pas partie des ces « élus » de fortune qui ont largement profité des bienfaits et avantages du système en acceptant à un certain moment la spoliation mise en place ? Le refus volontaire de permettre le progrès dans la restructuration de la teneur du contenu des documents législatifs visant à corriger les injustices et à initier des améliorations nécessaires, doit aussi être considéré comme un acte de haute trahison. Soutenir qu’avec l’ampleur des moyens qui ont circulé entre les mains des dirigeants du pays que les progrès économiques sont les plus importants, alors que c’est la première fois que les budgets atteignent des niveaux aussi élevés, relève de la démagogie pure et simple frisant la haute trahison, puisque selon plusieurs sources, des dizaines de milliers de milliards de francs CFA ont été volés au peuple, subtilisés à la nation et appropriés par des individualités, alors qu’en même temps le peuple dans sa plus grande majorité vit et croupit dans la plus totale des misères, manquant de tout, contemplant certes quelques belles réalisations construites ici et là flamboyantes pour tenter de l’apaiser et l’endormir. Il était possible de faire mieux et d’aller plus loin, messieurs les bâtisseurs !

On parle même des biens appartenant historiquement à l’Etat qui ont été spoliés et privatisés. La tromperie, la ruse et le mensonge ne passeront pas, le peuple congolais devra se faire le plaisir de rester vigilant et ne pas se laisser embobiner ou abuser une nouvelle fois ! Et si en y regardant de près, ceux qui soutiennent l’instauration d’une transition avaient réellement raison, afin de voir plus clair dans l’imbroglio de ce qui se noue ou se trame dans le dos du peuple et de la nation ? Ce serait finalement une excellente initiative et l’occasion de tout remettre à plat, pour revoir la conformité et l’intégrité de tous les contrats et dettes et de mener tous les audits imaginables pour avoir une idée précise de la manière dont les affaires de la cité ont été conduites et gérées. En principe quiconque n’ayant pas trempé dans des magouilles et n’ayant rien à se reprocher ne devrait pas s’inquiéter.

Jean de Dieu MOSSINGUE

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