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Saad Hariri impliqué dans un réseau de blanchiment d’argent? + RT révèle de nouvelles preuves du trafic de pétrole entre Daesh et la Turquie (EXCLUSIF)

Publié par Jean de Dieu MOSSINGUE sur 25 Avril 2016, 21:33pm

L’ancien Premier ministre libanais et dirigeant du courant du Futur Saad Hariri pourrait comparaitre prochainement devant la justice parisienne. Il serait impliqué dans l’affaire Cedar, le plus grand dossier de blanchiment de l’argent de la drogue.

Le bureau de lutte américain contre la drogue et la justice française enquêtent sur ce dossier, qui implique pour l’instant cinq Libanais arrêtés en France et en Allemagne depuis janvier dernier.

C’est le journal parisien "Le Journal du Dimanche" (JDD) qui a fait ces révélations.
En effet, la défense de deux personnes accusées dans l’affaire Ali Zbib et Abdallah Mehio a déposé une requête pour interroger Hariri et son avocat présumé Béchara Tarabay.

Le nom de Saad Hariri a figuré dans le dossier après que les enquêteurs français ont confirmé les accusations contre les membres du réseau libanais. Ces derniers sont impliqués dans le blanchiment de l’argent du cartel de la cocaïne au Mexique et en Colombie et de transfert de cet argent au Liban via l’Europe.

Un certain Ali Zbib, membre du réseau démantelé, a admis devant les enquêteurs avoir payé via un médiateur, Abdallah Mehio, 100 mille euros à Bechara Tarabay, l’avocat de Hariri.

Zbib a rapporté devant les enquêteurs les propos d’un autre membre du réseau, Hassan Trabolsi, détenu en Allemagne.

A la question du juge d’instruction si Saad Hariri a bien reçu la somme d’argent, Zbib a répondu : «l’avocat Tarabay a dit ceci. Hassan Trabolsi m’a confirmé avoir remis à Tarabay 7 millions d’euros destinés à Saad Hariri » !

Mohammad Noureddine, arrêté par la police française à l’aéroport Charles de Gaulle janvier dernier, serait l’un des membres essentiels du groupe. Ce quadragénaire dirige ses propres affaires et donnait ses ordres depuis Beyrouth, avec son beau-frère Hamdi Zahredine, comptable dans la société « Trade Point International ».

D’après le journal français, la récolte de l’argent obtenu du trafic de la cocaïne colombienne et mexicaine se faisait par l’Europe à travers un réseau d’agents.
C'est ainsi qu'Ali Zbib achetait avec des montres de marque et les revendait à Beyrouth. Seulement pour l'an 2014, il a acheté des montres d’un montant de 800 mille euros !

Par ailleurs, le même réseau travaillait dans le commerce des voitures d’occasion. Hassan Trabolsi dirigeait cette mission depuis Düsseldorf en Allemagne, avec l’aide de l’homme d’affaires Jamil Khalil. Ce dernier recueillait l’argent de l’Italie et de l’Espagne.

Lors de son interrogatoire, Nouredine a dit lors qu’il travaillait pour le compte d’un certain Abbas Nasser, propriétaire d’un bureau d'échanges de monnaies au Nigéria et marié avec une vedette libanaise, qui pourrait bien être l'animatrice de télévision prisée dans le chaines des monarchies du Golfe Maya Diab. Il a démenti tout lien avec le Hezbollah.

Les membres du réseau ont commencé à se faire dévoiler en 2015, après avoir été infiltrés par les Américains, précise le Dimanche. Mais ce réseau a été mis en place en 2012. Un banquier libanais faisant parti du réseau est tombé dans le piège après avoir été espionné et filmé par le bureau américain de lutte contre les stupéfiants, dans une chambre d’hôtel en France (aux Champs-Elysées). Il avait reçu en ce jour une somme de 140 mille dollars de la part des agents dudit bureau. Ce qui a permis de confirmer son implication dans le blanchiment d’argent.

La police belge a de son côté saisi une somme de 8 millions d’euros, dont un demi million retrouvé sous le siège de la voiture Toyota d'Ali Ibrahim cheikh Ali, également membre du réseau, le jour de son arrestation.

La police française a arrêté les membres du réseau l'un après l'autre, à la demande des Etats-Unis. Elle a gelé les fonds de Nouredine accusé de financer le terrorisme, et de blanchiment d’argent au profit du Hezbollah. Sachant que ce Nouredine a lui aussi démenti tout lien avec le Hezbollah lors de l’enquête française.

Quant à l’accusation contre Saad Hariri de lien avec ce réseau, elle est survenue grâce aux opérations d’écoute téléphonique en France, auxquelles se sont ajoutées les propos d’Ali Zbib qui a assuré avoir remis des sommes d’argent à son avocat Bechara Tarabay pour les livrer à Hariri.

La police française a retrouvé dans le téléphone de Zbib les contacts de l’avocat Tarabay et de Fahd Rafic Hariri.

Il y a deux jours, les deux avocats de Mehio et Zbib ont réclamé une confrontation entre leurs clients d’une part et Saad hariri et son avocat Tarabay de l’autre.

La riposte du camp Hariri n’a pas tardé. L’avocat Tarabay a démenti toute connaissance personnelle de Zbib et Mehio, mais il a reconnu avoir été chargé de prendre la défense de Trabolsi à la demande de l’ambassade du Liban en Allemagne.

Quant aux deux frères Saad et Fahd, ils ont démenti tout lien avec les informations publiées par le journal français. S’exprimant au même journal, Fahd a dit : « Je suis un homme d’affaires et tout ce que je perçois provient de mes activités économiques transparentes . Je me mets à la disposition des autorités compétentes ».

Saad Hariri a pour sa part démenti que Tarabay soit son avocat. « Aucun lien personnel ni professionnel ne les lie», rapporte le journal français.

Sachant que le ministre adjoint du Trésor US pour les affaires de lutte contre le terrorisme Dani Glizer se rendra à Beyrouth cette semaine. A l’ordre du jour, l’affaire du réseau en question et les mesures prises par le Liban et les banques du pays pour combattre les crimes de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme. Il rencontrera des responsables officiels et bancaires libanais.

Traduit du site Assafir

http://french.almanar.com.lb/adetails.php?eid=299803&cid=19&fromval=1&frid=19&seccatid=26&s1=1

RT révèle de nouvelles preuves du trafic de pétrole entre Daesh et la Turquie (EXCLUSIF)

© Capture d'écran YouTube

© Capture d'écran YouTube

L’ équipe de tournage de RT a été l’une des premières à visiter le champ de pétrole de Jabisah, dans la province d’Al-Hasakah, sous le contrôle de Daesh pendant deux ans. Selon les habitants, les djihadistes vendaient du pétrole à la Turquie.

Les habitants des régions libérées par l’armée syrienne ont révélé aux journalistes de RT les détails de la production pétrolière de l’État islamique. «Lorsque ce territoire était contrôlé par Daesh, des combattants d’origine étrangère ont commencé à livrer le pétrole à Raqqa, au point de contrôle de Tel Abyad. Ils vendaient le pétrole à la Turquie, et recevaient de l’argent et des armes», a raconté Gazi Hussein. «Ils ont également vendu des biens historiques», a-t-il ajouté.

Un autre habitant, nommé Amir Al-Khaj, a confirmé cette information : «Toutes les citernes venaient d’Irak. On les remplissaient de pétrole en provenance des puits syriens, les envoyions à Raqqa et puis en Turquie».

En mars dernier, RT a publié une série de documentaires dévoilant le trafic de pétrole entre la Turquie et les terroristes basés en Syrie. Les journalistes se sont entretenus avec plusieurs témoins impliqués dans les activités commerciales de Daesh et ont accédé aux documents du groupe terroriste, fournissant ainsi un aperçu de comment et d'où les combattants étrangers entrent en Syrie pour rejoindre l’organisation djihadiste.

 

Preuves du trafic de pétrole entre la #Turquie et #Daesh - Résultats d'une enquête RT >> https://t.co/pl1jqlQsYhpic.twitter.com/vs9zr8MnQW

 

Ainsi, certains des documents retrouvés dans la ville de Al-Chaddadeh après sa libération se sont avérés être des factures détaillées, conservées par Daesh pour évaluer les recettes quotidiennes de leurs champs pétroliers et de leurs raffineries, aussi que les quantités extraites.

Les habitants forcés à travailler dans l’industrie pétrolière de Daesh ont attesté que «le pétrole extrait était livré à une raffinerie, où il était converti en essence, en gaz et autres produits pétroliers. Ensuite, le produit raffiné était vendu», explique l’auteur du documentaire de RT, ajoutant que «les intermédiaires de Raqqa et d’Alep arrivaient pour récupérer le pétrole et mentionnaient souvent la Turquie».

 

La «Route de la soie» de #Daesh : quand un document révèle un #trafic d’#antiquités (VIDEO)https://t.co/wjbZBUwjIOpic.twitter.com/lTNeK0AlV7

 

Une autre information révélant les liens entre Daesh et la Turquie a été fournie par un combattant de Daesh de nationalité turque capturé par les Kurdes. Cette recrue de Daesh a indiqué, face à une caméra, que le groupe terroriste vendait en réalité le pétrole en Turquie.

Par ailleurs, les journalistes de RT ont également découvert que le trafic d'antiquités est une autre source de financement de l'organisation terroriste.

https://francais.rt.com/international/19643-rt-revele-nouvelles-preuves-trafic

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