L’écrivain Marie-Louise ABIA s’exprime en langues française et Kikongo (kituba). Elle interpelle madame Antoinette Sassou-N’GUESSO, épouse du président Denis Sassou-N’GUESSO qui parcourt les rues de Brazzaville, la capitale du Congo, pour « évangéliser », comme soi-disant la représentante du Seigneur Jésus-Christ, fils du vrai Dieu, Premier innovateur, Cause Première de la création de l’Univers et de tout ce qui existe, alors que depuis plus de 32 ans son mari règne sur la République du Congo. Pendant son règne les assassinats, les détournements de fonds publics se sont répandus et devenu un sport national, la pauvreté s’est répandue en dépit de la construction de quelques infrastructures, sans que l’économie nationale ne prenne de l’envol. Marie-Louise ABIA dénonce l’insalubrité et le manque d’hôpitaux, d’écoles, de lycées, de collèges viables. Elle demande à la population de ne pas considérer les marches d’Antoinette N’GUESSO et de surveiller et veiller contre la fraude, afin qu’un nouveau Président soit élu. Pour l'unité nationale, elle a choisi le Général Jean-Marie Michel MOKOKO comme son candidat à l’élection présidentielle et invoque le nom de Dieu, le tout puissant afin d’anéantir les puissances négatives du malin, qui selon elle tue la population en utilisant désormais des méthodes maléfiques. Elle interpelle aussi Antoinette Sassou N'GUESSO a jouer son rôle d'épouse, première conseillère, à convaincre son mari d'accepter le plus pacifiquement possible le verdict des urnes et de prendre une retraite bien méritée.
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